Lors de la COP 21 à Paris en novembre 2015, 195 pays se sont réunis afin de négocier un accord international sur le climat. Le but de la conférence était de limiter le réchauffement climatique qui est surtout dû aux émissions des gaz à effet de serre. En même temps, la ville de Beijing avait déclenché pour la première fois une alerte rouge de pollution atmosphérique. Par conséquent,
➞ les écoles et collèges ont été conseillés de fermer
➞ les usines les plus polluantes ont arrêté leurs opérations
➞ la circulation des voitures a été interdite complètement
➞ le réseau des transports en commun a été renforcé
➞ 200 bus à moteur électrique ou hybride ont été mis en place
Les autocars comme alternative de transport
Le marché de l’autocar français était aussi libéralisé en août 2015 dans le but de ne pas vivre une telle situation en France. En effet, les autocars représentent une très bonne alternative aux voitures des particuliers, permettant de réduire largement les émissions CO₂. Comme un autocar sur la route peut transporter 65 personnes en moyenne, il peut remplacer environ 30 véhicules particuliers et largement baisser les émissions polluantes générées. Voilà quelques exemples qui démontrent le grand effet d’emprunter les bus longue distance plutôt que la voiture ou l’avion.
Liaison | Distance | Émissions CO₂ en avion | Émissions CO₂ en voiture | Émissions CO₂ en autocar |
Paris – Londres | 445 km | 103 kg / pers. | 53 kg/ pers. | 11 kg/ pers. |
Lyon – Barcelone | 639 km | 175 kg/ pers. | 75 kg/ pers. | 13 kg/ pers. |
Strasbourg – Bruxelles | 435 km | 135 kg/ pers | 50 kg/ pers. | 11 kg/ pers. |
Les dernières années, grâce à l’introduction de normes environnementales Euro et des nouveaux matériaux de pneumatiques, les émissions et les nuisances sonores des bus longue distance ont fortement été réduites. Avec la libéralisation du marché, le gouvernement a également introduit des nouvelles régulations sur les émissions d’autocar : à partir du 1er janvier 2018, la norme « Euro VI/6 » sera obligatoire pour tous les cars en France. Celle-ci réduit surtout les émissions de particules qui seront alors 2 fois moins hautes que celles produites par les autocars en 2013.
Les efforts des autocaristes
En partant en autocar, les passagers peuvent alors déjà facilement conserver le climat en réduisant leurs empreintesCO₂. Entre outre, isilines et Starshipper permettent de connaitre l’empreinte carbone exacte pour chaque trajet effectué. Les autocaristes veillent également à rendre leurs bus encore plus « verts » : Aux États-Unis, l’opérateur megabus a installé des caméras dans tous ses cars afin d’observer la conduite et montrer comment la rendre plus écologique globalement.
« La semaine verte » de FlixBus
Finalement, le transporteur allemand FlixBus propose même de voyager avec un bilan carbone complètement neutre : Pendant la réservation de votre billet, le paiement d’un supplément écologique (1 à 3 pour cent du prix) est disponible pour compenser les émissions du trajet en autocar – le montant total dépend de la distance du voyage. En plus, du 1er au 7 février, lors de la « Green Week », l’autocariste compte compenser toutes ses émissions de CO₂ générées : Pour chaque trajet effectué, il paie le supplément écologique et le double même si le passager souhaite le payer lui-même. Le projet se déroule en France, en Italie et aux Pays-Bas et vise à compenser 800 tonnes de CO&sub2; pendant cette période. Tous les bénéfices du projet seront versés à l’organisation ClimatePartner pour réaliser des projets « verts » tels que l’installation des purificateurs d’eau en Kenya. Si cela n’est pas une bonne raison de voyager l’esprit serein ! Alors qu’attendez-vous pour passer à l’action ?
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