Sauf en cas de prolongation du délai, le Royaume-Uni quittera l’Union Européenne le 29 mars prochain, qu’un accord de sortie ait été trouvé ou non. Quelle que soit la situation à ce moment-là, les conditions de voyage entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni changeront. Dans l’éventualité d’un Brexit sans accord, il est essentiel pour les voyageurs de se préparer aux évolutions, pour ne pas être pris de court au moment de préparer leur voyage ou de passer la frontière.
Nous avons analysé et résumé trois risques auxquels pourraient être confrontés les voyageurs lors de leurs déplacements entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni en cas de Brexit dur, et nous vous proposons des solutions pour les éviter.
Les autocars entre la France et le Royaume-Uni pourraient ne plus circuler
À savoir : Après avoir quitté l’Union Européenne, le Royaume-Uni devra renégocier son adhésion à l’accord Interbus pour continuer à faire circuler des autocars entre le Royaume-Uni et les pays membres de l’Union Européenne. Cet accord devra par ailleurs être élargi et inclure les lignes régulières d’autocar des transporteurs britanniques pour permettre aux liaisons prévues au départ et à destination des pays membres de l’UE de continuer à circuler.
La solution : Si, pendant une certaine période, les autocars britanniques n’ont pas le droit de circuler vers l’Union Européenne, le Royaume-Uni autorisera les transporteurs européens, tels que OUIBUS, à continuer d’opérer leurs liaisons transfrontalières, afin de minimiser les perturbations. Pensez à vérifier les plans de voyages et horaires des autocaristes européens, mais aussi britanniques, pour savoir quelles compagnies circuleront. Grâce à notre moteur de recherche, vous pouvez comparer toutes les liaisons disponibles en autocar pour un voyage transfrontalier, et ainsi voir quels autocaristes sont autorisés à circuler.
Les passeports pourraient ne plus être valides pour voyager
À savoir : L’Union Européenne autorisera les voyages sans visa pour les ressortissants britanniques effectuant un voyage de courte durée Outre-Manche. Les voyageurs issus de pays membre de l’Union Européenne pourront également voyager librement pour une durée maximale de 90 jours sur une période totale de 180 jours.
La solution : Les ressortissants européens devront s’assurer que leurs passeports sont valides pour une durée d’au moins six mois avant de voyager vers le Royaume-Uni. Les expatriés vivant au Royaume-Uni pourront continuer à y vivre et à y travailler, s’ils sont résidents sur place depuis au moins 5 ans. C’est ce que l’on appelle le « settled status ». Pour les membres de l’Union Européenne installés depuis moins de cinq ans sur le sol britannique, un délai leur sera accordé pour leur permettre d’obtenir le statut de résident permanent.
Les compagnies aériennes pourraient se voir refuser l’accès au Royaume-Uni
À savoir : Les compagnies aériennes, à la fois européennes et britanniques, auront besoin de deux autorisations conjointes pour voler entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Les compagnies aériennes autorisées au Royaume-Uni pourraient avoir besoin d’une permission émanant du pays vers lequel elles souhaitent opérer, ainsi que d’une autorisation de sécurité de la part de l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne (EASA). Les compagnies européennes auront besoin d’un permis de transport étranger ainsi que d’une autorisation de sécurité émanant du Royaume-Uni. Pendant la période de négociation entre les gouvernements en vue d’accords bilatéraux, des retards et perturbations pourraient intervenir après le 29 mars.
La solution : Il est impératif de consulter les compagnies aériennes si vous prévoyez de voyager à partir du 29 mars. Assurez-vous que les compagnies, comme Air France ou easyJet, sont prêtes pour le Brexit ! C’est le meilleur moyen de savoir si votre avion pourra décoller. Comme pour les voyages au autocar, vous devriez comparer les différents transporteurs pour trouver ceux qui circuleront.
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